La République Dominicaine autrement

Des plages paradisiaques, certes, mais aussi des dunes, montagnes, salines, grottes,  cenotes…et un patrimoine culturel hors norme dans l’une des perles des Grandes Antilles !

 Bien que sa réputation « soleil, resort et farniente» la stigmatise, la République Dominicaine a bien plus que les plages paradisiaques de Punta Cana à offrir. L’effervescente capitale Santo Domingo et ses 3 millions d’habitants, s’enorgueillit d’une « Ciudad Colonial » classée au patrimoine mondial de l’Unesco et des quartiers attachants. Ailleurs, des paysages inattendus et riches révèlent un pays à part entière, sur une ile coupée en deux. De l’autre côté de la frontière, Haïti, ancienne colonie française .

Santo Domingo : « zona Colonial » et Villa Mella

Les villes délestées d’une grosse partie des touristes, la découverte n’en est que plus savoureuse ! Voir la « zona colonial », sans âme qui vive, permet d’être connecté aux bâtiments de façon plus intime et d ‘imaginer celle qui fut 500 ans en arrière, la métropole des colonies espagnoles du Nouveau Monde. Hispaniola « petite Espagne » a été découverte par Christophe Colomb en 1492. Les bâtiments du XVIe, parmi lesquels la 1ère cathédrale des Amériques, le première monastère ou encore le 1^er hôpital….s’inscrivent dans une belle unité. L’élégance des bâtisses, le style architectural et les ruelles pavées ont quelque chose de familier. En dehors de la zone, le moderne côtoie les petites maisons bigarrées et des zones plus pauvres. Les motos pétaradantes, moyen de transport largement plébiscité dans une ville embouteillée, s’entrecroisent dans un joyau foutoir. Au nord de Santo Domingo,  dans le quartier de Villa Mella, un cocon verdoyant, la confrérie des Congos, des afro-descendants perpétuent les traditions. Des rites, des danses et des musiques qu’ils partagent bien volontiers avec le voyageur venu s’initier à une autre culture. Leurs traditions ont été classées au patrimoine immatériel de l’Unesco .

Au sud , les dunes, la vigne et les salines

Au sud ouest de l’ile, à 1h de Santo Domingo, place au désert avec les dunes de Bani, 15 km de long, 35 mètres de hauteur, un désert de sable que l’on arpente le long des plages sauvages. C’est unique dans les Caraïbes  …Tout comme le domaine viticole, pionnier dans la création d’un vignoble tropical, au cœur d’Ocoa Bay. Un paysage de carte postale : une forêt dense et verdoyante, nichée entre une plage de galets et une chaine de montagnes. Un couple de passionnés décide à partir d’une vigne sauvage existante, datant de l’époque coloniale espagnole de replanter quelques hectares de vignes dans un vaste domaine naturel. Des allées de bougainvilliers, une piscine à débordement, une grande terrasse en bois surélevé dominant la vallée où l’on peut déguster les vins, invitent à la déconnection. Non loin, les salines au bord de la baie de Las Calderas (base militaire maritime) offre un paysage étonnant. Punta Salinas est une plage de sable grisâtre, idéal pour le surf !

A l’est, des paysages enchanteurs

Des plantations de canne à sucre à perte de vue, une belle côte et les couleurs de la mer des Caraïbes en toile de fond ! A Bayahibé, on visite les grottes de Padre Nuestro, après avoir marché sur un  sentier écologique, où foisonnent fleurs et cactus, on descend dans le noir à l’intérieur de la grotte et l’on tombe sur une immense piscine aux eaux translucides. A l’embouchure de la rivière Chavon, après avoir embarqué sur un bateau, on navigue au cœur d’une végétation luxuriante et vierge ! On peut se baigner sur de jolies plages populaires, non loin de Casa de Campo et ses maisons de célébrités. A Punta Cana, on peut tester les piscines d’eau naturelle dans une réserve écologique, pour profiter de baignades paradisiaques, entre plage et cénote  !