Saint-Martin, cosmopolite et friendly

Des lolos, des gastros et des casinos…la capitale gastronomique des Antilles est un savant mélange de cultures et d’ambiances ponctuée de 37 plages tout aussi variées !

Deux nations sur un tout petit bout d’ile de 87 km2 où se côtoient près de 120 nationalités. Avec une partie française au nord, collectivité d’outre mer depuis 2007, 2/3 du territoire, plus préservée, et une partie sud, hollandaise, territoire autonome au royaume des Pays Bas et poumon économique de l’ile, qui attire de nombreux américains grâce à la blancheur de ses plages et la transparence de ses eaux.

 Les Caraîbes, Saint-Tropez et le Paradis…

 Deuxième localité française après Marigot, Grand-Case est notre village coup de coeur au nord ouest de l’ile. Ses petites maisons traditionnelles colorées, ses cases en gaulettes, ses lolos, ses gastro se côtoient dans la rue principale ! Et quelle plage : une grande baie dotée d’une généreuse bande de sable blanc que vient lécher une eau transparente. Vers le sud on rejoint Happy Bay à 15 min de marche, plage sauvage recouverte de cocotiers. Et plus au nord, « petite plage » d’où l’on admire la baie de Grand-Case et le rocher Créole à 5 minutes en bateau, paradis des poissons perroquets aux jolies couleurs; Là on n’est plus très loin de l’anse Marcel, lovée dans un écrin de verdure dominée par la montagne. Un restaurant « branchouille » des boutiques de mode…on se croirait à Saint-Tropez ! Même sensation à Orient Bay, côté atlantique, baptisée la petite Saint-Tropez des Caraïbes, avec ses resto de plage, ses hôtels et son ambiance festive. En entrant dans les terres on se retrouve au Paradis, avec son point culminant à 424 mètres, où l’on admire une vue panoramique de l’ile. D’ici, on peut randonner sur les crêtes verdoyantes, au coeur d’une végétation tropicale luxuriante. On peut aussi  visiter l’exploitation agricole à Bellevue de Jah-Bash, rasta fari philosophe,  qui respecte le cycle de la nature et connait toutes les vertus des plantes. Il vend des paniers de fruits et légumes à 25 euros. 

 Villas, yachts et business

En redescendant, la Loterie Farm, une ancienne sucrerie transformée en lieux d’activités nature, avec ses piscines d’eau de sources, deux parcours d’accro-branches, est le RV des happy few qui privatisent des piscines et cabanes dans les arbres, pour une après midi champagne et music. Des transferts en hélico sont même organisés pour ceux qui en ont les moyens. Du côté hollandais, la taille des immeubles grandit, en mode building, investissant les flancs de collines comme le littoral. L’économie de Sint-Maarten repose sur le tourisme, les casinos, les banques offshore…La capitale Philipsburg s’organise autour de deux rues principales : Front street et Back street, tandis Wathey Square regroupe la majorité des boutiques de produits duty free. C’est aussi là qu’accostent les gros paquebots de croisières. Tout autour de l’aéroport international de Princess Juliana et sa légendaire Maho Beach d’où l’on voit décoller et atterrir les gros porteurs, c’est le « petit las Vegas des Caraïbes » : des bars, des boites et une quinzaine de casinos …

 Belles iles en mer 

Dans la baie Simson, les yachts ultra luxueux côtoient les épaves, parmi eux, une ligne épurée et graphique, qui fait plus de 70 mètres de long appartenant à feu Steve Jobs et désigné par Philippe Starck. Non loin, on aperçoit la luxueuse villa à 28 millions de dollars de Donald Trump. Le long de la côte les Resort laissent petit à petit place à une végétation plus dense. La plage la plus sauvage s’appelle wilderness accessible à 3/4 heure de marche. Au nord est, on découvre l’ile Pinel où l’on vient s’encanailler à coups de rosé Minuty sur des tables en bois posé dans une eau turquoise. Pour plus de calme, on ira à Tintamarre, magnifique ilot de roche rouge et réserve naturelle. Ici plonger avec les tortues et des raies est monnaie courante. A quelques miles, on aperçoit Anguilla, Saint-Barth’s et Saba, de belles iles aux reliefs spectaculaires.