le goût des vieilles pierres…à Cordes-sur-ciel
Entre Albi, la vallée de Vère et le vignoble de Gaillac , un voyage entre bastides et art de vivre…si bien nommée la « Petite Toscane »
« A Cordes, tout est beau, même le regret » écrivait Albert Camus. La première des bastides érigée au temps des croisades sous les ordres du comte de Toulouse est perchée sur une colline. On gravit une côte à 8% pour entrer dans la cité par la porte de l’horloge du XVe puis on remonte le temps jusqu’au XIIIe. Ici, tout respire la perfection, les belles portes monumentales, les sculptures qui ornent les façades des maisons gothiques, les fleurs en abondance et même les devantures des boutiques d’artisanat, gracieuses et inspirées. Et que dire du cœur de la ville médiévale, la place du marché, fin XIII, avec sa halle de 24 piliers servant de grenier aux récoltes des marchands. Cordes deviendra un haut lieu de négoce pour la soie, le drap et le cuir. Son nom est peut-être en lien avec Cordoba (Espagne). Des ateliers de céramique, cuir, sculpture fourmillent encore, nombre d’artistes ayant trouvé ici leur paradis. C’est d’ailleurs le nom donné au jardin que l’on visite en redescendant vers la ville basse, situé sur les premières terrasses fortifiées de la cité médiévale. De petits enclos à l’esprit sauvage où l’on voyage encore…Dans l’enclos gourmand, on goûte aux baies de feijoa fondantes en bouche (cousin du goyavier), la jujube ou les fleurs des hémérocalles….un peu plus loin, une collection de poivres…des bassins et des hamacs où l’on se pose, bercés par l’eau, si proche du paradis ! Et c’est à regret que nous quittons ces lieux ….
Porte de l'horloge du XVe
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